SARKO...PHAGE:::
Parce que trop, c'est trop! J'ai trouvé vraiment les propos sur la grève MISERABLES. IL veut nous museler et pourquoi pas...nous manger!
Je vous recommande ces quelques videos intéressantes , voir aussi celle de G. Miller -dans mon blog- article "POLITICS BLUES".
De Jean Dariulat -le Parisien.fr-
Après la déclaration du président de la République, samedi, pour minimiser la portée actuelle des grèves dans l'Hexagone, les syndicats le mettent en garde. Le mécontentement des Français est, selon eux, bien réel.
ENSEIGNANTS, taxis, pêcheurs, buralistes, routiers, dockers, ambulanciers, cheminots, infirmiers libéraux, personnels des aéroports... A en croire notre président, les mouvements de grève qui se sont succédé depuis l'hiver dernier passeraient inaperçus des Français. C'est en tout cas ce que Nicolas Sarkozy a affirmé samedi lors du conseil national de l'UMP, preuve, selon lui, que la France est « en train de changer...
beaucoup plus profondément qu'on ne le croit ». En Ile-de-France, les usagers du RER A, qui n'ont pas pu aller travailler et ont perdu une journée de salaire le 1er juillet dernier à cause de la grève des cheminots, ou les parents qui, avant les vacances de Pâques, ont dû trouver un « plan B », parfois payant, pour faire garder leurs enfants faute d'enseignants apprécieront aussi.
L'effet d'une bombe
Du côté des dirigeants syndicaux, l'affirmation a fait l'effet d'une bombe. Ainsi Jean Claude Mailly estime que le président « a une fois de plus dit un mot de trop ». Selon le secrétaire général de Force ouvrière, « Nicolas Sarkozy devrait être beaucoup plus prudent. Car même si les manifestations sont moins fournies et les mouvements de grève plus limités aux catégories professionnelles, les sondages sont là pour confirmer que le mécontentement sur les questions du pouvoir d'achat, des salaires, des retraites est bien réel. Et qu'il pourrait exploser un jour... » Pour Jacques Voisin, président de la CFTC, la sortie « politique » de Nicolas Sarkozy est « très regrettable et de nature à attiser les conflits, au moment où les syndicats font preuve d'une attitude responsable pour les éviter et développer le dialogue social ».
Car, même s'il est incontestable que la conflictualité a fortement diminué ces trente dernières années en France, passant de 4 millions journées de grève en 1976 à 1,2 million en 2005 (derniers chiffres disponibles), en revanche le nombre de mouvements d'une durée limitée, dans les entreprises et les administrations, et les appels à manifestation n'ont pas chuté dans les mêmes proportions. Preuve que salariés et fonctionnaires sont toujours motivés par l'action même si la perte de revenu qu'entraîne un arrêt de travail les fait de plus en plus hésiter à aller au bout.
Le parisien.fr